Par Manon Fargetton
Résumé
En cette fin du XXIe siècle, l’accès à un métier est régi par la loi des Dates de naissance. Ainsi, si vous êtes né en janvier, les métiers les plus cotés vous seront proposés ; par contre, si êtes né en décembre, il ne vous restera que les métiers dont personne n’aura voulu. Silnöa et Silnëi sont sœurs jumelles, mais l’une est née le 31 décembre à 23 h 58, et l’autre dans les premières minutes de janvier ! Cela ne les empêchera pas d’unir leurs forces pour combattre la tyrannie des Dates de naissance, en compagnie de Kléano, jeune chanteur d’un groupe de rock rebelle.
Mon avis
Manon Fargetton m’a emporté et m’a fait rêver pendant les 2 jours où j’ai lu ce livre. D’un côté une dictature d’un autre des jeunes qui se posent des questions et les réponses sont au bout de leurs rêves. Elle joue avec les codes du genre avec brio tout comme les codes des histoires. Cette histoire est riche en rebondissements et en intrigue, on change assez régulièrement le point de vu durant l’histoire et tout est fluide.
Il y a de l’action et de la romance, et tout est amené avec brio. Dans un univers futuriste, elle nous permet de croire en nos rêves, et c’est un magnifique message qui porte ces fruits. Elle nous montre que malgré les rêves, on aura des difficultés sur notre route, et pourtant aucun rêve n’est beau que si on continue à le suivre. Tout comme le manga Horion, dans ce livre les héros sont prêts à mourir pour certains de leurs rêves. Et c’est assez magnifique d’ailleurs.
De plus, non seulement les chansons écrites par le groupe de rock nous permettent de nous faire notre propre mélodie et nous donne envie de les voir et les écouter en vrais, tout en nous donnons le moyen de trouver le rythme et de nous faire notre propre musique. Durant le récit nous pouvons aussi remarquer un travail aussi intéressant que celui de l’ombre et de la lumière. Manon Fargetton sait utiliser toutes les cordes à son arc et on ressent tout autant l’importance du travail dans l’ombre de certains personnages, tant dis ce que d’autres sont sublimé par la lumière du récit.
Et ce travail discret, mais tout aussi claire ou deux des protagonistes se mettent d’accord pour que l’un soit l’ombre de l’autre. Ma clairement fait penser au manga/anime Kuroko no basket. Bon, c’est un détail, mais encore aujourd’hui, une semaine après ma lecture, c’est un passage que je trouve magnifique et qui m’a laissé une trace dans ma mémoire.
Une fois rentrer dans l’histoire on n’en ressort plus jusqu’à la dernière page qui nous laisse un arrière-goût amer. Le message du livre est dans le titre, aussi libre qu’un rêve. Avec ce titre Manon Fargetton, nous demande de vivre nos rêves qu’importent nos métiers de bases. Car les rêves apportent de la joie ainsi que des rencontres et une aventure extraordinaire.
C’est quand tu réalises que ce livre est sorti en 2006 et que l’auteur n’avait que 19 ans, que tu apprécies d’autant plus de t’être laissé transporté par cette histoire 12 ans après sa sortie. Et que cette histoire n’a pas vieilli. C’est assez dingue. J’ai hâte de revoir l’auteur pour lui piquer un autre livre, car certain titre son comme je les apprécie, par exemple le livre de toutes les réponses sauf une, ces titres me font pensez aux thrillers de Oren Miller (J’agonise fort bien, merci).
Bref, j’ai apprécié lire ce livre et je ne peux que vous recommandez chaudement pour vous de laisser les mots et peut-être même les maux de l’auteur vous transportent. Moi, j’ai adoré cette lecture qui m’a fait vivre une véritable expérience livresque. Ah oui, j’ai oublié de le dire, mais je le mets dans mes coups de cœur et toc ça fait longtemps et je crois bien qu’il y en aura d’autre assez rapidement, car je ne suis plus de tout objectif…
Jérémie Crow
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Aussi libres qu’un rêve
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