Par Adam Wingard

Résumé

Light Turner est un étudiant surdoué en droit de Seattle aux États-Unis. Son père, James Turner, est policier. Il finit par tomber sur un mystérieux livre qui lui confère la possibilité de tuer n’importe qui, de la manière qu’il souhaite, avec seulement pour info acquis, le nom et prénom de la personne ainsi que son visage. C’est avec l’aide de Mia, sa petite amie, que Light commence sa vendetta et tuent, au début, des petites crapules et des criminels. Il finit par se faire appeler Kira. Et pour faire face à notre justicier, un homme qui résout les affaires les plus complexes et qui voit Kira comme un meurtrier. Cet homme se fait appeler L.

Merci Wikipédia

Mon avis

Bon, j’ai mis énormément de temps à me décider à voir ce film. Dans un premier temps la peur d’être trop éloigné du matériel d’origine en ayant dragon ball évolution en tête. D’un autre côté, on est aussi loin de l’univers de Dragon Ball, là, c’est le mode des étudiants qui est touché donc à part Ryuk pour les effets spéciaux, ils sont plutôt tranquilles.

 

Malheureusement, les premières bande annonces tombent et l’encre coule ainsi que les réticences. Du coup, je me suis dit que j’allais patienter. Surtout, lorsque tout le monde parle d’un film en bien ou en mal, je perds mon intérêt, parce que j’ai peur de ne plus être objectif une fois que je l’aurais vu. Alors, à coups de patience, j’en suis venu à le visionner en me disant, c’est bon, j’ai attendu assez longtemps.

Et ce film met en place de très bonne idée ainsi qu’une adaptation très libre de son matériel de base. Et pourtant j’ai été assez bien diverti. Mais il ne m’a clairement pas mis dans un état que m’avait mis la série animée et le manga. D’un côté, je comprends l’histoire d’ouvrir l’univers et de le rendre plus accessible, quoi qu’il est quand même interdit au moins de 16ans, alors que j’avais regardé l’animé à mes 15ans.

Bref, il a de bonne idée, mais rate certaines choses essentielles. Par exemple, Light qui est un raté, bon en sois ça ne me dérange pas plus que ça, mais le fait est que Light est un raté intelligent. Un stratège, or prendre le cahier en cours est complétement à l’opposer du personnage. Par contre j’ai aimé le fait qu’il y ait plus de règles que dans le cahier d’origine.

Ryuk est très réussi (il m’a même effrayé par moment.) comparé au Ryuk en carton qu’on avait le droit dans la version Live japonaise. De plus, la scène qui nous présente Ryuk nous fait frissonner et on comprend à ce moment la réaction de peur que peut ressentir Light.

Malheureusement, il rate un peu Light et L, ce qui est dommage, d’un côté, je m’en fou que L soit noir, l’acteur l’incarne même très bien au niveau de la posture et des mimiques. Ce qui me gêne, c’est dans l’écriture du personnage, car L nous dit qu’il est L, mais ne nous montre que dans de très rares moments sont intelligence supérieurs. En fait, c’est les personnages qui nous dit que ce mec est un génie, mais à part être excentrique, on ne nous montre pas son génie. Il nous dit par exemple Light est Kira, mais à aucun moment, il ne développe sa pensée, donc on ne sait pas comment il en est arrivé à cette conclusion.

Bon, je vais me concentrer à présent sur ce qui va, la réalisation est bien foutue, l’image et la lumière sont extrêmement bien faite.  Et les décors ainsi que le parti-pris artistique sont tenue durant tout le film, de plus les acteurs incarnent plus ou moins bien leurs personnages, et certain parti pris du scénario est très intelligent.

Malheureusement et malgré tout ça, le film est moyen, mieux que Dragon Ball Evolution, car au moins il adapte mieux le scénario à son environnement. Je pense qu’il faudra attendre encore un moment avant d’avoir une adaptation de manga vraiment au petit oignon. Sinon j’ai encore confiance et j’irais voir Nikky Larson en février, bien que la peur d’un ratage est présente. Il y a de l’espoir et je préfère que ce soit un Français qui en ait la barre. Car la France est un des pays qui lit le plus de manga et donc il y a plus de fan. Et je pense qu’un fan essaiera toujours de faire un travail honnête qui rend hommage à l’œuvre. Donc nous verrons bien.

Jérémie Crow