Par Emily Gee
Résumé
Grâce à la magie qui coule dans ses veines. Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d’eux des voleurs hors pair, s’ils n’avaient pas renoncé à devenir de véritable « spectres » s’enrichissant grâce à des larcins faciles. Pourtant, un matin, Hantje a franchi l’interdit. Tandis qu’il dérobait les trésors des salamandres, cruelle créatures avides d’or, il s’est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un mystérieux bijou. Elle déchaîne alors une horrible malédiction. Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, Tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu’elle doit condamner pour le sauver…
-Bien, ce résumé est très moyen, heureusement que je me suis fier à la fourre plutôt qu’à lui.
Bon tu la fais ta chronique ou tu vas critiquer les gens qui ont un vrais travaille, pas comme toi.
-Et bien merci, toujours aussi courtois, je te félicite.
Allez, pas de quoi. Et donne au gens l’envie de le lire, qu’on puisse gagner un peu d’argent, pour payer cette cave.
Mon avis
J’ai apprécier lire ce livre, il se lit tout seul. En deux jours je l’ai bouclé. Bref, Bragelonne nous gatte encore avec son édition à 10 euro (15 CHF). Chaque année, Bragelonne choisi 10 livres qui seront à 10 euro, et le concept est cool pour ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens. Au passage merci Petite Louve 😉
L’univers de la voleuse sans ombre est vraiment sympa et assez original, j’aimerais bien une suite à cette histoire. Le plus intéressant dans cet univers c’est parfaitement montré intéressant surtout au niveau des créatures et de la magie des protagonistes. Cette magie est parfaitement bien exploitée et les animaux grâce à elle devienne des personnages à part entière. Bien que certains passages soient prévisibles, les plus marquants sont sans contester ceux auxquels on si attends le moins, bien que ceux-ci soit logique et utilise très bien la narration en trois actes.
J’ai légèrement critiqué le résumé, mais celui-ci permet une meilleure immersion et une compréhension plus rapide les enjeux. Ce qui est vraiment palpitant c’est la cruauté du bestiaire fantastique. Une grande partie de l’intrigue tourne autour des Griffons, Lamias, mais surtout des Salamandres et des Psaarons (créature aquatique). Et ces créatures dépeint dans ce livre font froid dans le dos et représente à merveille les éléments naturels sur Terre. Ils sont impitoyables envers les humains, mais finalement c’est toujours l’humain qui rends la Nature impitoyable. À chaque histoire raconter, la première faute c’est l’homme qui la fait, ensuite la nature réponds avec toutes sa force et certaine scène sont très effrayante. Il y a aussi une histoire d’équilibre assez basique mais tellement bien amener que c’est bluffant dès qu’on y pense.
Les personnages et surtout leurs relations du début jusqu’à la fin est très touchante. Dans leurs relations on peut parler de racisme dans un premier temps, mais surtout d’amour, de rédemption et de tolérance. C’est un livre très fort émotionnellement, tant que l’on se laisse porter par l’histoire. Et l’histoire en elle-même est très bien ficelé, par contre ceux qui veulent voire des voleurs épiques défiant l’impossible, ce n’est pas dans ce livre que vous trouverez votre bonheur. Parce qu’en fin de compte tous les vols échouent d’une certaine manière. Pour nous montrer la conséquence des choix. Et comment, lorsque on fait un mauvais choix, il peut subvenir quelques choses de bons.
Les éléments s’enchaînent très vite et sont souvent implacable. Une tension s’installe et ne nous quitte pas jusqu’à la fin. Le livre contient le minimum de description et beaucoup d’action/dialogues. Je vais revenir sur Melke et Bastien, leurs relation et l’évolution de celle-ci est incroyable. Ils en finalité le miroir de l’autre et c’est très touchant. Les hommes dans ce livre sont très riches tout comme les femmes. Chacun joue son rôle du début à la fin. Et quand le rideau tombe, on aimerait connaître encore plus de l’univers dépeint. On sent aussi que l’auteur a voyagé et vu des horizons différents, car elle nous fait nous envoler vers d’autres contrées très facilement.
Denouveau une femme Emily Gee qui aime faire passer des moments de souffrances à ces personnages, c’est dingue. En lisant autant, je me demande si les femmes se libère par l’écriture de tous leurs maux avec leurs propres mots. Peut-être même plus que les femmes, mais carrément tous écrivain. Et nous lecteurs pouvant donner vies à leurs vices et apaisé ainsi leurs cicatrices. Tout comme l’écriture est une forme de thérapie, la lecture peut aussi amener à la compréhension du monde qui nous entoure, et ça c’est plutôt encourageant à continuer ma soif de lecture et de compréhension. J’aimerais bien lire les autres livres que cette femme a écrit. Je vous laisse le site web de cette femme si vous voulez lire en anglais les premières page du livre.
http://www.emilygee.com/book/thief-with-no-shadow
Dans tous les cas, ce livre je vous le recommande fortement, pour l’une de ces nuits hivernales ou notre portes monnaies va souffrir des achats de l’hivers.
On est d’accord que cette année noël sera énorme.
-Comme tous les ans bons plus qu’un mois et quelques jours à attendre.
Yessssss, on va pouvoir sortir de la cave.
Jérémie Crow
Pour commander le livre:La Voleuse sans ombre
Merci pour cette chronique, qui m’a interpellée et plu ! Comme le blog, d’ailleurs, sur lequel je suis tombée par hasard. Vraiment, bravo, il est très beau, agréable, bien arrangé ! J’ai hâte de revenir vous lire 🙂 en attendant, je continue mon petit voyage dans votre univers… A bientôt !
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Merci beaucoup. C’est vrais qu’on a pas été très actif en decembre. Toujours dure ces fins d’années. Et profite de ton voyage dans notre univers un peu fou. Le hasard fait parfois bien les choses. Joyeux Noël a toi.
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