Par Dean Dodrill et Humble Hearts

 

HEY HEY HEY!!!!!!!!!

Comment allez-vous, chers lecteurs et lectrices ?

 

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un jeu indépendant (pour changer….. promis je vais faire des triples A aussi) qui en dehors du doublage, de la bande-son et du scénario, a été conçu et programmé entièrement par Dean Dodrill.

C’est à l’occasion du concours Microsoft Dream. Build.Play Challenge de 2009, que ce jeu est présenté et gagnera le concours dont le prix était un contrat de diffusion sur le Xbox Live Arcade. Il sera publié par Microsoft Studios sur le Xbox Live Arcade en 2012, mais grâce à son succès, le sera également sur PS4, Windows, Linux et Mac par la suite.

Le jeu commence alors que vous vous réveillez dans la peau de Dust un guerrier amnésique tombé au combat s’éveillant dans une forêt et vous êtes approché par une épée flottante (hum hum une épée flottante…. et pourquoi pas un anneau vous disant qu’elle vous a choisi pour être un héros, pendant que vous y êtes…. oh wait…). Vous êtes rejoint par Fidget, une petite créature volante qui se trouve être le gardien de cette épée, et vous partez à la recherche de réponses.

Bien maintenant, qui dit amnésie, dit aussi : Qui suis-je ? Où vais-je ? Comment dit-on bonjour ? etc.

Incapable de se souvenir de son passé, Dust devra compter sur la créature nommée Fidget, une sorte de… de…. de merde, c’est vrai t’es quoi en faite….. un renard chauve-souris rabat-joie au possible à l’esprit kawaï ???? Bref, ainsi que sur une mystérieuse lame enchantée, l’épée d’Ahrah, que vous n’arriverez pas à desceller ses réelles intentions, mais qui vous donnera des conseils tout aussi bien avertis que mystérieux.

À peine, le temps de connaitre un peu les touches que vous arriver au premier village et là, vous vous ramasser une bonne grosse baffe au niveau artistique. Car oui, c’est beau, très beau. Ce jeu est l’un de ces titres où la 2D est magnifiée par une technique parfaite.

Les arrière-plans fourmillent de détails, les animations sont fluides et la direction artistique nous ferait presque nous sentir au cœur d’un dessin animé.

La gifle visuelle digérée, vous voilà immergé dans un scénario très bien ficelé et en définitive beaucoup plus sombre que ce que le début et les graphismes chatoyants pourraient laisser supposer. Au fil de vos nombreuses rencontres avec des PNJ hauts en couleurs, vous ferez la lumière sur les événements étranges apparaissant en Elysium et qui plonge ce monde dans la noirceur. Grâce à une VO parfaitement maitrisée (anglais, sous-titré français), c’est avec plaisir que l’on écoutera les personnages nous en apprendre davantage sur la détresse d’un monde étroitement lié au destin de votre héros.

Heureusement, Dust n’a pas tout oublié de ses aptitudes de combattant et le fait de porter l’épée d’Ahrah semble même lui avoir augmenté ses capacités.

Au début, vous êtes limité à quelques enchaînements basiques, une fois la mémoire revenue, les combats prennent vite des allures de chorégraphies aériennes.

Vous n’apprendrez pas forcement de nouveaux enchainements, mais les capacités apprises lors de votre périple qui vous aides à progresser dans les niveaux, comme le fait de s’accrocher au mur, pourront être alliées à vos nouvelles armes mises à disposition et à vos enchainements lors de vos combats.

Cerise sur le gâteau, Fidget ne vous servira pas que de peluche rabat-joie, mais pourra être utilisée en combat pour envoyer des projectiles à votre demande. Ses attaques ne représenteront qu’une infime partie de vos dégâts, mais, combinées à vos attaques spéciales, elles déclencheront un véritable feu d’artifice aussi impressionnant graphiquement que puissant et sera une bonne source de combos. Car oui, une longue série de combos donnera une quantité d’expérience plus importante.

L’expérience reçue vous permettra d’améliorer la force, la vitalité, la défense et la magie de votre héros.

Il faudra donc attaquer avec élégance, bloquer avec panache et esquiver avec classe.

Au bout de quelques heures, Elysium révèle son environnement diversifié vous faisant voyager dans d’immenses forêts, au cœur de la terre ou dans d’obscurs donjons truffés de pièges mortels.

Le monde d’Elysium s’explore à la manière d’un Metroidvania. Ce monde regorge de passages secrets et de trésors cachés à découvrir. Une carte vous permettra de vous téléporter à n’importe quel endroit déjà visité pour essayer d’y trouver quelques joujoux omis ou encore d’y accomplir une quête annexe donnée par les PNJ.

En ouvrant votre sacoche, vous constaterez que Dust récolte beaucoup d’objets durant ses aventures. Des objets de quête, de la nourriture servant à récupérer votre santé et des composants d’artisanat servant à améliorer ou à fabriquer de l’équipement. Les marchant présent, pourront quant à eux se réapprovisionner dans les objets que vous trouver dès lors que lui vendez un exemplaire, ce qui est très pratique.

Ajoutez à tout ça une bande sonore épique et symphonique à souhait et vous aurez tous les ingrédients d’un jeu capable de foutre une bonne grosse tarte aux grosses productions avec beaucoup de budgets, tout cela, et je le répète, fait par une équipe réduite (comme nous finalement, on est que 3 c’est une équipe assez réduite non ?) (comment on s’appelle déjà ? Perso, je me rappel que de Crow XD).

Bon, moi, je vous dis à très vite pour une nouvelle chronique ! ❤

Petite Louve